18 octobre 2012 :
Mandalay, j adore cette ville, pour son atmosphère paisible mais sans cesse en
mouvement, pour ses the shop et ses samosas au petit dej, pour ce quartier
autour de la clock tower fourmillant d artisans, le marche aux oignons ou se trouve
la petite guest house AD1 ou je vais a chaque fois, pour ses monastères a l
ombre des arbres et son cortège de moine visible chaque matin (cette ville compte
plus de 70 000 moines et nones, elle est a l origine de la révolution safran ), pour se melting pot de population provenant autant des minorités du
Myanmar que des 2 géant pays voisins que sont la chine et l inde.
Je retrouve la “civilisation”,
internet, confort pour européen, mais également les désagréments comme
rencontrer des touristes régulièrement et se faire assaillir par les taxis
driver, après 10 jours d aventure dans l état katchin.
Le bateau étant
arrive vers midi, je passe mon après midi a me remettre en état, douche rasage
laundry, et a organiser mes visites des 3 anciennes capitales pour le
lendemain.
Location de scooter le soir même, indian food et quelques bières
avec rafael et je vais tranquillement me coucher, la nuit précédente sur le
bateau n a pas été de tout repos.
19 octobre 2012 départ
plus ou moins aux aurores a travers l incroyable circulation matinale de
Mandalay, ca klaxonne, ca cri dans tout les sens, pas de doute, toute la ville
est bien réveillé et il n est que 6h30.
Je roule une demi heure direction
Amarapura, dont le nom signifie cite de l immortalité, capitale du royaume de
birmanie de 1783 a 1823 et de 1841 a 1861.
Il y a de nombreux temples et
pagodes a visiter mais je suis surtout curieux de voir le pont U Bein qui
traverse un lac sur 1,2 km, ce qui en fait le plus long pont en teck du monde
appuyé sur ses 1060 piliers, Guiness book des records, me voici!
La traverse
est très agréable, bien qui l fasse déjà tres chaud, mais des cars de touristes
commencent déjà a affluer et j en profite pour m éclipser gentiment direction Sagaing.
Sagaing fut la
capitale de 1760 a1764, et se trouve de l autre cote du fleuve par rapport a
Mandalay, sur une colline recouverte d innombrables stupas blanc et or, bien évidemment
entre chaque stupa se trouve un monastère et l atmosphère y est particulièrement
calme pour la médiation.
Je m arrête avant le pont dans un temple au bord du
fleuve afin d admirer la magnifique colline qui me fait face.
Une fois traverser
le gigantesque pont a deux fois quatre voix Petite balade en scoot au milieu de
cette profusion de temples, ne sachant pas trop lequel visiter ; j opte
pour une grotte temple difficile a trouver et qui s avère ferme, bon
choix !, mais je rencontre des moines de plus ou moins mon âge qui m
invite a jouer au foot…
J abandonne au bout d une demi heure trempe de sueur, continue mon petit tour et m arrête visiter le
temple le plus haut sur la colline. Il s avère cette fois ci être un bon choix,
la vue est superbe et le temple renferme une sorte de grotte rempli de bouchas
dores alignes en demi cercle.
Quelques 3
temples, 6 cafés, 2 heures de marche et 1 litre de transpiration plus tard, je reprends
mon scoot pour une demi-heure direction la petite ville de Mingun.
La route
longe le fleuve et la campagne environnante est splendide. Je tombe par hasard
sur une procession tres surprenante… musique, costume blanc, maquillage…
Pause repas et sieste au milieu de nulle part.
Arrivé dans ce
village, j aperçoit un énorme amas de briques, la paya Mingun. Cette pagode commencée
en 1790 aurait été le plus grand stupa du monde si la mort du roi Bodwpaya en
1819 n avait pas entraine l arrêt du chantier.
Un tiers de la base est achevé,
un socle de 72m sur une terrasse inferieure
de 140m, soit le plus gros tas de brique du monde, guiness book des records
numero2!!!
En face se trouve 2 gigantesques chinthes, divinités protectrice mi
lion mi dragon, dont il ne reste que les pattes et le cul.
2 autres temples
plus modeste se trouve aussi dans le village, mais également, guiness book des
records me revoilà, la plus grosse cloche en bronze du monde!!! 90 tonnes, 4 m
de haut, plus de m de diamètre en sa
partie inferieure!
Apres une sympathique
balade dans le village, ou tous les touristes sont partis par le dernier bateau
de 13h, je reprends le scoot afin de rentrer a Mandalay, a quasiment une heure
de route.
Au bout d une demi heure, je m arrête par hasard dans un monastère
bien agite…
Surprise, il y a un show de Superpower, une sorte de karateka
birman qui découpe des concombres sur la tête de jeunes moines, c est assez drôle
d autant plus que j en ai vraiment marre de visiter des pagodes et de la
dorure.
Je regarde le show pendant plus d une heure mais le soleil commence a disparaitre
et je pars avant la fin. Un vieux moine me suit et me parle en birman, je ne comprends
absolument rien, j entend juste chwehcujws pagoda dans son discours…
Apres
plusieurs minutes de négociation, je comprends qu il veut que je le ramène a
son monastère… bon ok…
Le monastère en question se trouve super loin en fait,
et j ai en plus le droit aune pause dans une pagoda afin de faire une petite prière
et de verser de l eau sur une statue de boudha.
Il fait quasiment nuit quand j
arrive enfin a me débarrasser de ce moine plutôt collant. Le retour jusqu’ a
Mandalay s avère tres dangereux, mes phares éclairant a peine.
Je gloudouille au
marche toute la journée du lendemain, dégustant bon nombre de sucrerie arrosé
de lemon juice, attendant mon bus pour le lac Inle.
Rencontre sympa
avec emma, américaine que je reverrai plus tard.
5pm, un pick up
passé nous prendre a l hôtel, direction la bus station ou nous arriverons 1h
plus tard avec 30 passager en plus entasses comme des sardines birmanes.
Encore
quelques heures d attente et le bus démarre enfin avec en prime un film
totalement pourri americain, avec le héro qui sauve tout le monde et qui passe
entre les balles, plus patriotique US, tu meurs !
Arrivée a 3 h du mat a
une jonction proche de la ville de Nyaungshwe.
On partage un taxi avec rafa et
une Hong Kongaise, et réveillons une quinzaine de guest house sans succès d
avoir une chambre, tout est full.
6 thés et beaucoup de friture plus tard, il fait jours et nous négocions un bateau pour la demi journée: au programme la magnifique procession qui déplace une pagoda de village en village tire par des supers long bateaux ou les jeunes rament avec beaucoup de conviction, mais comment font ils pour rester perche sur une jambe et ramer avec l autre???
La vie sur le lac est magnifique, les villages
sur pilotis, les jardins flottant, le lever du soleil, le reflet des montagnes
alentour sur cette eau plate et clair, les pêcheurs sur leurs barques sont d
une élégance remarquable.
jardin flottant |
On arrive tant bien que mal a esquiver les
traditionnelles visites des factory et autres boutiques, ainsi que le monastère
au chat sauteur.
On s arrete finalement un peu au milieu de nulle part et en
profitons pour nous baigner et nous reposer un peu au soleil, il faut dire que
le bruit du moteur du bateau et assez eprouvant, surtout quand on pas dormi le
veille, que le driver ne capte pas un mot d anglais et n est pas tres futfut,
et qui l ne pense qu a nous amener dans les endroits typiques pour touristes…
Le lac Inle est l
endroit le plus touristique de birmanie, depuis bien longtemps maintenant, a
tel point que c en est devenue insupportable, arnaques sur arnaques, mauvaise
rencontre, tous les prix triple pour les blancs…
Le lac est par ailleurs fortement menace, l utilisation de plus en plus excessive d engrais chimique sur les jardins flottants pollue fortement les eaux du lac, et chaque jour de nouveaux jardins sont construit prenant de plus en plus de place sur le lac. Les algues profitent de ce milieu fortement azote pour se devellope a une vitesse hallucinante, si bien qu une grande partie des pecheurs d autrefois sont maintenant embauche pour retirer des algues du fond du lac.
La tres forte frequentation du lac, d une part par la population locale mais surtout par l augmentation incessante du nombre de touriste apporte des tonnes de litres d eaux usees et de dejets rejetes directement dans le lac, ce qui aggrave encore plus la pollution.
Bien qu il soit encore immense, le lac Inle voit son niveau diminue chaque annee.
Quoi qu il en soit, je ne reste pas une seconde de plus dans ce bled rempli d hotels, de bars, d internet cafes et de gars cherchant a vous arnaquer a tous les coins de rue.
Des la sortie en bateau terminée, nous partons trouver un pick up afin de repartir a la jonction de la route nationale afin de prendre un bus.
Le lac est par ailleurs fortement menace, l utilisation de plus en plus excessive d engrais chimique sur les jardins flottants pollue fortement les eaux du lac, et chaque jour de nouveaux jardins sont construit prenant de plus en plus de place sur le lac. Les algues profitent de ce milieu fortement azote pour se devellope a une vitesse hallucinante, si bien qu une grande partie des pecheurs d autrefois sont maintenant embauche pour retirer des algues du fond du lac.
La tres forte frequentation du lac, d une part par la population locale mais surtout par l augmentation incessante du nombre de touriste apporte des tonnes de litres d eaux usees et de dejets rejetes directement dans le lac, ce qui aggrave encore plus la pollution.
Bien qu il soit encore immense, le lac Inle voit son niveau diminue chaque annee.
Quoi qu il en soit, je ne reste pas une seconde de plus dans ce bled rempli d hotels, de bars, d internet cafes et de gars cherchant a vous arnaquer a tous les coins de rue.
Des la sortie en bateau terminée, nous partons trouver un pick up afin de repartir a la jonction de la route nationale afin de prendre un bus.
Nous
ne sommes que 4 et le pick up démarre quand il est plein, soit 10 personnes.
Le
chauffeur nous demande plusieurs fois de payer le supplément et nous partirons de
suite…ahahah la bonne blague, mais nous ne sommes pas pressé et préférons
attendre.
Le driver devient tres insistant et nous repropose de payer plus et
partir illico… Non c est non, il commence a faire chier celui la.
Il démarre
enfin alors que nous ne sommes pas plein, débarque les autres passagers a la
sortie de la ville et s arrête, il n y a plus que nous deux et il nous dit que
maintenant nous n avons plus le choix, on doit payer tout le taxi pour
rejoindre la jonction…
J y crois pas, comment ose t il se foutre de nous ainsi,
j attrape mon sac ; lui envoie une ribambelle de gros mots et des mauvais
sorts sur sa famille, (j apprend aussi de super gros mot en italien!!!) et retourne en ville a pied, en pleine chaleur, énervée et
fatigue comme jamais…
Il y a tellement de touristes ici que le profit a pris le
dessus sur toutes les relations humaines qui font la beauté de ce pays.
Retour a la case
depart, a la recherché d un autre pick up… Et qui revoila, le même gars, que j
ai incendie 20 mn plus tôt, il est cette fois ci presque complet et il lui
manque 2 personnes pour partir et vient nous chercher comme si de rien était… j
ai trop les nerfs mais pas vraiment le choix…
Enfin nous voila a cette jonction
merdique ou il faut héler les bus qui passent et se jeter dedans. Je me
renseigne sur le prix du trajet que je veux effectuer, entre 2000 et 3000
kyats. Ok.
Il est presque 4h30 quand un bus s arrête enfin, le chauffeur me
demande 5000 kyats chaqu un, j hallucine, plus du double sur le prix du bus,
jamais depuis que je voyage on a essayé de m arnaquer sur le prix d un bus
local. Il me répond tranquillement que si le prix ne me convient pas, j ai qu a
prendre un autre bus…
Putain j ai pas le choix, il commence a être tard, je négocie
7000 pour deux. On arrive enfin a la petite ville de Kalaw ; perche en montagne,
ou je ne manqué pas d allumer un peu le chauffeur du bus avant de descendre,
tout ca pour se mettre 2 euro dans la poche…
C est quand même
tres décevant de voir comment le tourisme de masse peut pourrir peut être l un
des plus beaux endroits que j ai vu.
Je reste trois
jours dans la charmante et agréable ville de kalaw, l’hébergement ne coute que
3 dollar par nuit, je me trouve une « cantine » pas cher dans une
petite famille sympa, joue aux dés tous les soirs avec rafael, emma, luka et
natalia, fais des rando en montagne chaque jour…
Vos photos et votre récit font voyager. Ces touches d'or, ces visages souriants, cette verdure, tout est super en Birmanie, qui garde sa part de mystère tout de même avec des régions encore inconnues pour nous les fameux "touristes"
RépondreSupprimerSarah