Tout juste débarqué a Labuan bajo, ville la plus à
l’Ouest de Flores, j embarque avec virginie, andrea et nina pour 2 jours de
bateau entre l’ile de Komodo et de Rinca.
Au programme, trekking a la recherche
des célèbres dragons, pause plage et snorkelling avec une vie sous marine
foisonnante, dont des raies manta, et surtout paysages à couper le souffle.
Tout juste arrive dans la ville de Ruteng niche en
altitude au milieu d’un paysage grandiose de rizières et de volcans aux pentes
luxuriantes, en plein milieu du pays Manggarai, 14h30, on esquive une pluie
monumentale…
Bienvenue en montagne…
1h plus tard, le ciel dégage, nous embarquons dans un
bemo (après avoir esquivé un guide et plusieurs bemo a l’arnaque facile)
direction le village traditionnel de Campang ruteng.
Les bemos sont des mini bus tunning de ville, la musique à
fond, surtout les basses !
2 rumah adat, maisons traditionnelles avec toit de
chaume, rénovées se tiennent au milieu du village, juste derrière un impressionnant
compang, l’autel traditionnel voue aux cultes des ancêtres constitue d’une plate-forme
funéraire.
Les habitants de cette région sont en majorité protestants,
mais les rituelles animistes persistent et il y a régulièrement des sacrifices
sanglant d’animaux.
Le ciel est toujours brumeux et menaçant, une dizaine de
petite toute frisées nous tiennent la grappe et on se retrouve rapidement à
boire un café dans l’une des maisons.
Il n y a pas grand-chose à faire dans ce village et
prenons le chemin du retour, ou l’on croise tous les gamins du village faisant
un concours de pétards au beau milieu d’un cimetière ambiance salle de bain.
Comment faire des pétards artisanaux : insérer la
poudre des allumettes dans un écrou, puis taper dessus avec une vis afin de
produire une étincelle… BOUM ! Je pense que ces gamins seront rapidement sourds.
En tentant de rentrer à pied, un gars nous propose de
nous amener en moto, ok, mais direction un village paume au milieu des rizières
« spider ».
La brume se lève et le magnifique paysage verdoyant sur
fond de volcan se dessine. Le problème persistant et que personne ne parle anglais
et que mon bahasa indonesien est encore assez médiocre, de ce fait nous abrégeons
la visite du village et rentrons au rima hôtel aux allures de chalet alpin,
dans notre economy room.
20 novembre 2012
Scooter loué pour une semaine, petit sac sur le dos, c’est
partit direction la côte nord de Flores et le village de Reo.
La route descend,
descend, et descend encore, tantôt au milieu des rizières, tantôt en pleine
jungle.
La honda 110 cc semi-automatique fonctionne bien, surtout les freins en
cette première journée. Nous passons de 1100m d’altitude à 0 en 3h, des
milliers de lacets, et au moins 4 types de climats différents traversés.
Un point sur l’état des routes sur Flores : d’une
part il y en a très peu donc il est difficile de se tromper, elles sont très étroites,
avec des virages aveugles tous les 50 m, certaines parties complètement neuves
et sentant encore le goudron, d’autres parties entièrement défoncées à cause
des glissements de terrain, remplies de nid de poules (plutôt d’autruches !),
et la partie restante en construction, en mode revêtement sable, ou gravillons,
ou pierres, ou terre, tout dépend de l’avance des travaux. On peut quand même
dire que quasiment toutes les routes sont plus ou moins en construction ou en rénovation !
Il n y a pas de voiture, seulement des motos, des bus et
bemos, et des camions apportant les matériaux pour la construction de routes
(mais étant trop lourd pour ces mini routes de montagne, ils sont en grande
parties responsable de leurs détériorations… Chercher l’erreur !) Fin de
la parenthèse des ponts et chaussées.
Nous reprenons la route censé longer la cote vers l’Est
direction Pota puis Riung, notre destination du jour.
Sur la carte, Pota n’est qu’a
une vingtaine de km, mais en réalité à presque 3 h de scoot tant la route est mal en point
et zigzague entre mer et montagne.
Cette route, ou je prends vraiment plaisir à
piloter, offre des panoramas extraordinaires. La région est très sèche, voir désertique
a certain endroit, mais l’air marin est plaisant.
Il est 2h pm passé et nos ventres commence à crier famine
et pas le moindre warung à l’horizon, ou se trouve donc cette foutu ville de
Pota ?
Enfin nous arrivons dans une petite ville que nous
prenons pour Pota, et avec l’aide d’un gars, dénichons un warung. Nous sommes
en fait chez quelqu un qui prépare à manger pour les gens empruntant cette
route.
Elle nous sert un riz sauce accompagné de 2 délicieuses
sardines fraichement pêché, mmmhmhmh… Nous sommes l’attraction, une dizaine de
personnes nous observe alors que nous mangeons.
Un mec parlant anglais déboule,
alleluhia !!! O sorry, c’est mueslim ici ! Il est instituteur au
village et a travaillé 5 ans au parc national de komodo.
Il nous explique qu’il n y a jamais eu de touristes qui
se sont arrêté ici, et que pour la plupart des habitants nous sommes les
premiers blanc qu’ils voient. La ville de Pota se trouve en fait plusieurs km
plus loin !
Séance photo et franche rigolade avec tout le monde,
notre sauveur nous propose de dormir chez lui, nous acceptons et c est l éclatement
général, HOURRA !!! Nos cuisinières du jour nous proposent de revenir
manger le soir, ok.
Les villages de pêcheurs du coin sont à majorité mueslim,
toute la côte nord nous explique notre hôte.
Nous traversons le village en direction de la plage avec
20, puis 30, puis 50 gamins derrières nous !
Une bonne baignade s’impose,
qui se transforme vite en aqualand geant, bataille d’eau, ça saute, ça se
coule, ça gesticule dans tous les sens, tout le monde se marre…
Certains découvrent avec joie la magie du snorkelling.
Certains découvrent avec joie la magie du snorkelling.
La fin de l’après-midi approche, un petit foot, 2 ou 3
manguo toute fraiche, une coco en attendant le repas, une petite leçon de
guimbarde, et une longue discussion avec
notre hôte qui est très instruit.
Sa femme est morte il y a 3 ans et il doit
maintenant élever seul ces 2 enfants ayant tout juste une dizaine d’années, c’est
la raison pour laquelle il a arrêté d’être guide au parc de Komodo pour revenir
dans son village natal.
Les filles chez qui nous mangeons sont sœurs, les deux
ont des enfants mais une seule a un mari, l’autre est free et très joli, comme
me le fait bien bien comprendre notre hôte !
Apres un délicieux thon au grill (à volonté s il vous
plait !) et un orgasme stomacal, il est temps d’aller se coucher (il doit être
9pm !) , la journée a était très longue.
Réveil plus que matinale, allez comprendre pourquoi le
coq qui se trouve a moins de 2 m de mon lit se met à chanter à partir de 3h du
matin ?
Apres un petit cours de francais, nous enfourchons joly
jumper pour reprendre la route de l’Est.
Il n’est même pas 7 h mais le soleil
est déjà haut et la température monte rapidement. La route est nikel sur plus
de 10 km, zigzaguant au milieu des rizières, grimpant des collines abruptes,
contournant des bras de mer s’enfonçant loin à l’intérieur de l’ile, puis la
route deviens piste, puis piste pourrie, puis toute pourrie !
Les villages traversés sont de plus en plus petit, et de
plus en plus pauvre… et merde j’ai presque plus d’essence… je débarque virginie
et les sacs dans un village au beau milieu de nulle part et fais demi-tour pour
aller faire le plein, j’en profite pour me faire un petit rallye hyper agréable,
peut-être moins pour le scooter !
Pause dans cet agréable village de pêcheur ou les gens
sont plus que gentil, on échange des cigarettes contre des noix de coco
cueillis directement sur l’arbre et reprenons la route.
Un panneau m’interpelle : Paris 14000km !
Un francais solitaire vit ici, sur un grand terrain avec des supers aménagements, panneau solaire, pompe et filtre pour boire l’eau de la rivière, il est entièrement autonome, il vient de créer son entreprise pour accueillir des touristes pour 30 euros par jours repas compris…
Un francais solitaire vit ici, sur un grand terrain avec des supers aménagements, panneau solaire, pompe et filtre pour boire l’eau de la rivière, il est entièrement autonome, il vient de créer son entreprise pour accueillir des touristes pour 30 euros par jours repas compris…
L’endroit est agréable, bien paumé, avec la rivière
au fond du jardin, mais pas le bonhomme, j’ai vraiment l’impression de le faire
chier, il ne passe pas plus de 5mn avec nous, et continue à arroser ses
plantes, coupe du bois pendant que nous buvons notre café…
Il m’affirme qu’il
vit bien ici et qu’il a tout le confort moderne… Mais j’ai quand même l’impression
que la solitude et la désocialisation
l’on rendu dingue…
La route rejoignant Riung traverse des plaines inondables
ou galopent des chevaux sauvages, surveillé de haut par des rapaces, des pêcheurs
sur de minuscules embarcations nous font coucou, les collines jaunis par le
soleil forme des courbes plus étranges les unes que les autres, et se reflètent
dans l’eau de mer comme dans un miroir, des iles surgissent ici et là, on ne
voit pas l’horizon mais il s’agit bien de la mer.
Les fleurs de toutes les
couleurs attirent des milliers de papillons, que je ne manque pas de me prendre
dans la figure en roulant, proche des cours d’eau, c’est le ballet des
libellules au milieu des fougères arborescentes et des bambous de plusieurs
dizaines de mètres de haut, dont le diamètre dépasse les 15 cm…
Riung est un tranquille village de pêcheurs faisant face à
une poignée d’iles aux plages de sables blanc. Elles forment le parc marin des
17 iles, bien qu’elles soient 21, mais le gouvernement a arrêté le choix de 17
pour évoquer la date anniversaire de l’Indépendance (17 aout).
On se retrouve dans un mignon petit bungalow, au Nirvana,
au milieu d’un luxuriant jardin, avec pour voisins 2 couples de polonais d’une
cinquantaine d’années, dont l’un des gars ressemble carrément a Gerard Depardieu !
Je découvre avec joie, guide par l’odeur à une vingtaine
de mètres derrière le bungalow, la plus haute fleur du monde, l arum titan
(Amorphophallus titanium). Cette immense fleur dégage en effet une épouvantable
odeur d’animal mort !
Durant les deux jours Riung, je ferais de superbes sorties
en bateau, admirant les très photogéniques iles aux eaux turquoise, tentant de pêcher de quoi me nourrir mais
n’obtenant que de petits poissons justes immangeables.
Les journées bronzettes
snorkelling s’avère parfaite, la faune marine étant vraiment impressionnante
ici, des coraux mou et dure, blanc, rouge, bleu, jaune, des nuées de poissons
tropicaux, des champs d’étoiles de mer marron, bleues, rouge, des oursins aux
piques géants, des roses de mer.
L’escalade des collines sur les iles offre à
chaque fois une vue spectaculaire sur l’ensemble du parc marin, et les hauts
volcans de Flores.
Sur Pulau Ontoloe, une importante colonie de renards
volants, des immenses chauves-souris frugivores, noircissent le ciel au coucher
du soleil avec un bruit effrayant.
Entre nasi goreng (fried rice) de warung, baracuda au
barbecue et fruit exotique à volonté, on reprend sérieusement des forces avant
de repartir en vadrouille.
Debout aux aurores, comme d hab, les fesses reposées, et
c est repartis sur notre fidèle destrier que j’ai fait réviser la veille, j’avais
en effet perdu pas mal de boulon dû aux secousses, et peut être aussi à ma
conduite un peu bourine …
Direction bajawa, perchée à 1100 m d’altitude, au beau
milieu du pays Ngada.
Et ça grimpe, encore et encore, et ça redescend, et ça
regrimpe… La route est comme d’habitude, soit perfect, soit quasi inexistante.
Les « hello mister » et les sourires fusent le long de la route.
Plusieurs heures et kopi plus tard, nous arrivons à proximité du volcan Wawo
muda, apparu récemment en formant des lacs de différentes couleurs.
Il est
apparemment possible d’y monter en scooter par un sentier… On dépose nos sac
dans une petite boutique d’une très sympathique famille, les parents ayant la
bouche toute rougit, les gencives et les dents complétement défoncées du a la
noix de bétel qu’ils chiquent toute la journée, la petite se met a pleurer en
me voyant et cours se réfugier dans les bras de sa mère ! Bon ok j’ai une
barbasse d’une semaine, des vêtements sales mais quand même…
C’est parti pour l’ascension
du volcan. Le sentier est plus que chaotique, on se retrouve sur les crêtes au
bout d’une heure de grimpette, et une petite gamelle, entoure de dizaine de cratères !
Mais lequel est le bon avec des lacs à l’intérieur ???
Heureusement, des indonesiens sortis de nulle part nous aide dans notre entreprise, et on finit tant bien que mal à atteindre notre but.
Heureusement, des indonesiens sortis de nulle part nous aide dans notre entreprise, et on finit tant bien que mal à atteindre notre but.
Le cratère est abrupte et le paysage
lunaire, les quelques arbres survivants portent encore les stigmates de
l’éruption, au centre deux lacs, l’un marron chocolat et l’autre jaune semblent
sortis tout droit du centre la terre.
En tant que vrai Indiana Jones, j
entreprend une difficile descente en tong à l’intérieur du cratère, et je ne
vous parle pas de la remontée !
Le ciel commence à devenir menaçant, la descente en scoot
est bien plus facile que la montée, on récupère nos sac et fonçons a Bajawa
toper un hôtel avant la pluie.
Apres une grasse mat jusqu à 9h (wahouou), nous partons à
la visite des villages traditionnels Ngada éparpillées aux alentours, dans un
somptueux décor de volcans aux pentes couvertes de forêts, le Gunung Inerie en
toile de fond, parfaitement conique.
Nous découvrons de petits villages aux
maisons en toits de chaume coniques, ornes de figurines humaines, aux poteaux
en bois finement sculptes, des cornes et des mâchoires de buffles accrochées à
l’entrée en signe de prospérité entourant des mégalithes funéraires, des
tombeaux et de superbes ngadhu, bhaga, sorte d’hôtel encore macules de sang sacrificiel.
Plus de 60000 Ngada vivent sur le haut plateau de Bajawa,
les vieilles croyances animistes demeurent encore vivaces et la plupart des
Ngada pratiquent un syncrétisme religieux mêlant animiste et christianisme.
Ils
vénèrent gae Dewa, un dieu qui unit Dewa Zeta (les Cieux) et Nitu Sale (la
Terre). Il y a des sacrifices trois fois par an et les anciens parlent toujours
du système de castes qui empêche tout mélange.
Quelques km après le magnifique village de Bena, ou les
maisons s’alignent sur une crête en deux rangées, et avant le village de Nage,
situe sur un plateau et offrant un panorama superbe sur le Gurung Inerie, se
trouve les Malanage Mata Air Panas (source d’eau chaude) ou une rivière vert
émeraude impétueuse et chaude se mélange a un petit court d’eau froide.
La
température passe du brulant au glacial simplement en se déplaçant de quelques
centimètres dans l’eau, la sensation est vraiment spéciale, apaisante et
relaxant.
Retour à Bajawa de nouveau par une superbe route
serpentant au milieu de la foret, traversant de nombreux villages, ou les
gamins sur le bord de la route hurlent en nous voyant arriver et tendent la
main pour cheker !
Arak party une bonne partie de la soirée avec un belge
très sympa et deux très jolies tchèques (ca ne les empêche pas d’être sympa
aussi !), comme dirait Malko !
Et c’est repartis pour une journée de scoot, tel Ernesto
Guevara dans Carnet de route, chargé de nos sacs, bien au chaud avec ma veste
et ma nouvelle écharpe finement tissée acheter la veille, car il caille sévère
ce matin.
Direction l’Est pour visiter le village de Wogo avec 9
groupes de ngadhu et de bhaga entourés de maisons traditionnelles. On se fait
directement alpaguer par un vieux qui nous invite à entrer chez lui et à boire
un kopi.
Il est habillé d’un kyat traditionnel et d’une superbe chemise, et
s’avère extrêmement bavard, bien que nous ne comprenions pas un mot de ce qu’il
raconte, la scène est assez cocasse et dure une bonne demi-heure.
J’arrive quand
même à placer mes quelques phrases d indonesien et nous arrivons enfin à sortir
de la maison afin de visiter le village.
Apres avoir signé le traditionnel
registre et laisser un don, nous nous mettons à la recherche d’un ensemble de
mégalithes censé se trouver à proximité, que nous mettrons près d’une heure a
trouvé, au milieu d’une forêt de bambou.
26 novembre, bon annif ostrogo !
Un petit nasi ayam goreng habituel et nous prenons la
route du sud afin de longer la cote pour revenir vers l’Est, j’ai en effet
repéré une mini route sur la carte contournant un volcan.
La route descend en
lacet vraiment abrupte, la température quand a elle monte rapidement, la
campagne environnante est de plus en plus belle, des rizières couleur jade, des
cocotiers avec le bleu de la mer en fond…
Plus nous descendons, plus il y a de
couleurs, de fleurs, de senteurs, les gens sont souriant et extrêmement heureux
de nous saluer, très peu de touristes doivent s’aventurer jusque là.
Nous
atteignons enfin le niveau 0 et dégotons un petit bijou de crique isolée,
sauvage, sable blanc et eau transparente, des coquillages multicolores de
partout, un petit récif corallien, parfait pour faire trempette et une petite
sieste bien méritée.
Une dizaine de gamin viennent nous rejoindre sur la plage
pour des séances photos plus que marrante.
Nous reprenons la route qui longe cette magnifique cote,
les pentes fertiles du volcan sur notre droite, la mer sur notre gauche, les
plages sont maintenant de sable noir, la végétation est plus que luxuriantes, les
villages de bungalows en bambou plus mignon les uns que les autres,
l’atmosphère est paisible, les hello mister et les sourires pleuvent… Ça donne
envie de s’arrêter ici à tout jamais…
La petite route goudronnée devient rapidement une piste,
de moins en moins bonne pour finir par un sentier chaotique ou il est très
difficile de rester à 2 sur le scoot, (dédicace mlle Bonin !) Quelle
aventure, je m’embourbe dans la boue plusieurs fois, doit trainer le scoot sur d’énormes
galets, il fait chaud, je transpire a grosse goutes, le soleil se couche dans
une heure et demi, il faut faire vite…
Nous atteignons enfin un village avec une route digne de
ce nom, ouf, la prochaine ville ou nous pouvons loger n’est qu’à 25km, juste le
temps d’y arriver avant la nuit. Une bonne Bintang pas fraiche, un concert de
guimbarde et c est repartis direction Aimere, le scooter et nous même couvert
de boue !
Le trajet au milieu des cocotiers du bord de plage est
sublime, en cette fin d’après-midi, tout le monde est dehors et nous recevons
une tonne de hello et de sourires, sous un coucher de soleil rougissant le ciel
et se reflétant dans la mer, la pleine lune au sommet du parfaitement conique
volcan Gunung Inerie que nous venons de contourner…
Comme on dit, j’en prends
plein les mirettes !
Petit dodo avec une trentaine de moustiques comme
colocataire et nous rejoignons le lendemain matin Ruteng a une centaine de km,
pour un repos bien mérité.
Finito la moto ! Mais quel pied !